Exposition des élèves du cours du soir, au Forum du Mortainais

J’ai commencé à explorer la céramique dans une démarche de « faire soi-même » tournée vers les objets du quotidien. Puis au cours de l’apprentissage les expérimentations m’ont mené vers des formes plus abstraites. Aujourd’hui j’ai envie d’explorer le modelage de formes inspirées de la nature tout en continuant à produire des objets utiles.

Je cherchais le calme et la lenteur. Je me suis confronté à l’échec. J’ai découvert l’humilité, la magie et d’infinies possibilités.

En 1972, j’ai découvert la faïence émaillée et le tournage. Un peu plus tard, ce fut le tour du modelage précolombien et des engobes. En 1977, j’ai eu un vrai choc en voyant le grès cuit au bois à la Borne (Cher). Après une coupure de 35 ans, j’ai repris la pratique de la céramique au Musée de Ger.

Après avoir exploré l’art dans tous ses états depuis l’adolescence, je me suis retrouvée par hasard à habiter proche du musée de la poterie. J’y ai fait un stage de tournage il y a un peu plus de deux ans, cela m’a beaucoup plu et je n’ai plus arrêté depuis. Tournage, modelage, retour à la sculpture que j’avais découvert dans ma jeunesse. Une passion dévorante.

En parallèle d’un travail en peinture, j’associe la matière terre pour approfondir et donner plus de sens à  ma recherche sur l’espace et le temps, sur le territoire et  l’histoire. En ceramique, je m’attache à travailler habitat, architecture, et j aime utiliser les terres que je trouve.

J’aime la poterie en tant qu’expression de mon imagination.