Ressources

Exposition conçue par l’association des Amis de la poterie de Ger et présentée au musée de la céramique en 2019.

Les ateliers potiers normands ont fabriqué des nombreux types de pots pour faire pousser légumes et fleurs et accueillir les fleurs coupées : vases, bouquetières, soliflores, jardinières, cache-pots, suspensions, etc. L’invention, à la fin du 19^e siècle, de pots de grès avec des décors en relief de fleurs et de fruits a participé à la réputation potière de la Normandie, à l’heure de l’essor du tourisme. Il ne faut pas oublier les peintures à l’émail de décors floraux plus ou moins sophistiqués sur grès, faïence et porcelaine. Le succès des poteries touristiques a entraîné d’autres centres potiers hors région (Malicorne, Quimper, Desvres, etc.) à produire des bibelots commercialisés en Normandie mentionnant des noms de communes normandes.

Le prêt comprend 6 panneaux illustrés en carton plume sur les thématiques suivantes : des pots pour le jardin, des pots pour fleurir la maison, des décors ton sur ton, la fleur sur le pot en terre, des fleurs sur la vaisselle, des pots à fleur « Hauts en couleurs ».

Prêt d’objets possibles sous conditions. Se renseigner auprès du musée.

Cette exposition a été réalisée par l’association des Amis de la poterie de Ger et présentée au musée de la céramique en 2018.

Cette exposition explique comment une drôle de petite bouteille ventrue est devenue, pendant un siècle, l’image de la Normandie. Cette bouteille en grès des fermes normandes, facile à transporter avec son anse, est proposée aux touristes dès la fin du 19^e siècle. Elle est alors décorée d’une branche de pommiers en relief. Les distillateurs de calvados s’en emparent. Devant son succès, les décors se diversifient, les ateliers potiers de France et d’Europe la copient. Mais la concurrence et la volonté de distillateurs de rajeunir l’image de leur produit font disparaître, en quelques années, le cruchon à la fin du 20^e siècle.

Le prêt comprend 6 panneaux illustrés en carton plume sur les thématiques suivantes : une drôle de bouteille ventrue, la bouteille des fermes normandes, du choquet au cruchon à Calvados pour touristes, variations sur le thème, le cruchon est produit dans la France entière, on change de forme.

Prêt d’objets possibles sous conditions. Se renseigner auprès du musée.

Exposition présentée en 2007 au musée de la céramique de Ger, en partenariat avec le laboratoire de céramologie du Centre de Recherches Archéologiques et Historiques Médiévales de l’Université de Caen.

L’exposition « Mémoire de tessons » apporte des éléments de réponses à de multiples question s: quelle forme avait le pot ? Et pourquoi cette forme ? Que pouvait-il contenir ? De quand date-t-il ? Où a-t-il été fabriqué ? Que faisait son propriétaire ? etc.

Par définition l’archéologue collecte et analyse les traces matérielles laissées par l’humanité en vue d’en connaître tous les aspects : origines développement cultures matérielles. Où se trouvent ces vestiges ? Partout où se sont exercées les activités humaines quelles qu’elles soient : habitats nécropoles ateliers d’artisans voies terrestres et maritimes etc.

Dans le cadre d’une fouille archéologique la céramique constitue le matériau le plus fréquemment découvert le plus souvent sous la forme de fragments très peu altérés. Une fois la fouille terminée, la conservation et l’étude des tessons de céramique sont confiées à l’un des spécialistes sur lequel l’archéologue peut compter pour l’aider dans sa tâche : le céramologue.

Le prêt comprend 7 panneaux explicatifs illustrés et de 7 panneaux d’images légendées.

Prêt d’objets possibles sous conditions. Se renseigner auprès du musée.

Exposition présentée au musée de la céramique en 2010 et 2011.

La céramique, quoique fragile, peut être un des matériaux privilégiés pour la fabrication des instruments de musique. Sur tous les continents du globe, ils sont très présents pour les fêtes, pour annoncer des évènements ou tout simplement pour le son mélodieux qu’ils produisent.

Le prêt comprend :

4 grandes bâches imprimées sur les thématiques suivantes : les membranophones (le tambour simple et le tambour à friction), les aérophones de la famille des cuivres (la trompe d’appel, le cor de chasse et le didgeridoo), les aérophones de la famille des bois (la flûte, le sifflet et l’ocarina) et les idiophones (le clavier, le balafon, l’udu, le hochet, le bâton de pluie et la cloche).

Une vingtaine d’objets : petit, moyen et grand udu, argilophone, tambours tulipe, tambours arrosoir, bâton de pluie. Les membranophones et idiophones ont été fabriqués, pour la plupart, par Christian Gauche, un céramiste installé près de Bourges.

Des instruments à usage pédagogique fabriqués au musée de la céramique à Ger : ils peuvent être manipulés par les enfants en présence des adultes : tambours, idiophones et petits sifflets.

Deux mallettes pédagogiques.

Le DVD « Terre et Son ».

Exposition composée de trois panneaux et présentée au musée en 2018.

Au Mexique, la poterie est aussi importante que l’orfèvrerie et le travail du bois, et profite largement de l’héritage des Aztèques.

La technique potière la plus couramment utilisée est le façonnage au colombin. On voit aussi très fréquemment la pose d’une fine couche d’engobe sur la surface extérieure de la céramique qui est ensuite lissée à la brosse ou au chiffon et enfin polie

Certains centres potiers se sont spécialisés. La ville de Metepec, l’Etat d’Oaxaca. L’exposition s’attache plus particulièrement à présenter les poteries culinaires et celles en lien avec la vie et la mort.

Exposition composée de sept panneaux et présentée au musée en 2016 en partenariat avec Christine Bruckner

Aujourd’hui, rares sont les céramistes utilisant des matières de rencontre pour la fabrication de leurs émaux, qui demandent un traitement particulier et un savoir-faire qui a été perdu au fil des années et qu’il faut donc reconstituer.

En effet, historiquement, les premiers émaux ont été fabriqués à partir de cendres de plantes et sont attestés à partir de 1600 avant J-C. Ce savoir à perduré en Chine jusqu’au 17^ème siècles, mais a été a son apogée sous la dynastie Song (960-1279), et a fait des émules en Corée et au Japon.

Ce n’est qu’au début du 20^ème siècle, avec l’influence du japonisme, que les recherches autour des émaux à base de cendres de plantes ont été introduites en Europe grâce à Bernard Leach. Depuis, quelques chercheurs, en particulier en France Daniel de Montmollin, ont grandement contribué à faire connaître ce pan important de la recherche en émail.

C’est une exposition qui, à la fois, propose un survol historique, des pistes de recherche, des méthodes pratiques et des indications précises quant à la préparation de ces émaux est utile, d’une part pour les céramistes amateurs ou confirmés, mais aussi comme outil de compréhension général pour le grand public.

Exposition réalisée en partenariat avec l’association Terres d’échange et les Amis de la Poterie de Ger. Elle a été présentée au musée entre 2020 et 2022.

Articulée en quatre panneaux traités en partie sous la forme d’une bande-dessinée, l’exposition s’inspire du travail de Thierry Bonnot, anthropologue, et raconte l’histoire d’une bouteille qui aurait été fabriquée dans un atelier potier de Ger. Au cours des décennies sa fonction et son statut social changent radicalement, tout comme ses bouteilles sœurs qui connaissent des destinées variées. Cette exposition interroge la reconnaissance patrimoniale de chaque objet. La trajectoire individuelle de celui-ci semble tributaire des représentations et de l’usage que nous en faisons plus que de données scientifiques rigoureuses.  

Prêt possible de céramiques produites pour l’exposition dans le cadre d’un concours de création sur le thème de la bouteille de Ger. Se renseigner auprès du musée.

Ce catalogue rédigé édité par l’association Terres d’échange comprend les œuvres des 56 céramistes sélectionnés lors d’un concours international et qui ont été présentées au musée de la céramique de 2020 à 2022 dans l’exposition « Embouteillage ».

Le catalogue est vendu à la boutique du musée.

10 €

L’ouvrage constitue un prolongement de la visite du musée de la céramique et met en lumière les recherches historiques récentes sur les centres potiers de Normandie, et plus particulièrement la communauté des potiers de Ger. Au-delà de l’image d’une région exclusivement rurale et agricole, il traite de cette histoire industrielle de la Manche et de la Normandie trop souvent occultée.

Auteurs : François Toumit et Alain Talon.

80 pages En vente à la boutique du musée et dans les points de vente OREP (librairies, maisons de la presse)

15€

Cet ouvrage s’inscrit dans un travail de coédition entre le Département de la Manche et OREP éditions (Bayeux). C’est le 5^e livre de la collection Patrimoine et Territoire.

• Sagas de Tatihou. Histoire d’une île normande (2012)
• Cent professions. Les femmes et l’agriculture en Normandie (2013)
• Une garnison allemande en Normandie. La batterie allemande d’Azeville 1942-1944 (2014)
• Les travailleurs de l’estran. Du havre de Regnéville à la baie du Mont Saint-Michel (2015)
• La Manche, fleuve d’échanges. De la Préhistoire à Guillaume le Conquérant (2017)